Vous venez d’acquérir un vélo électrique et déjà, il transforme vos trajets : plus rapides, moins fatigants, et surtout beaucoup plus fun ! Mais vous vous demandez quelle est la vitesse maximale que vous pouvez atteindre. Spoiler : ça dépend et nous allons tout vous expliquer dans cet article !
Les limites légales : la règle des 25 km/h
Avant de monter en selle, un petit arrêt s’impose à la case réglementation. Oui, même sur un vélo électrique, il y a quelques règles ! En Europe et particulièrement en France, la législation impose une limite de vitesse pour les vélos électriques dits « standards ». Il s’agit des vélos urbains, des VTC, des VTT, des vélos cargo… La loi fixe cette limite à 25 km/h, au-delà de laquelle l’assistance électrique doit se couper. Cela ne signifie pas que vous ne pouvez pas dépasser cette vitesse, mais à partir des 25 km/h, vos jambes devront faire tout le travail !
En plus de cette restriction de vitesse, la puissance du moteur est limitée à 250 watts. Ce seuil vise à éviter une trop grande assistance qui pourrait transformer un vélo électrique en véritable cyclomoteur. Pour la majorité des cyclistes qui utilisent leur VAE pour de courts trajets domicile-travail, cette limitation est plus que suffisante. Si votre quotidien implique des trajets en ville, avec des arrêts fréquents et une circulation dense, ces 25 km/h représentent un bon compromis entre rapidité et sécurité.
Cette limite vise avant tout à garantir la sécurité des cyclistes, des piétons et des autres usagers de la route. Cela dit, si vous avez un besoin de vitesse plus élevé ou si vos trajets sont plus longs, il existe des modèles qui dépassent ces limitations. Vous avez certainement déjà entendu parler des speed bikes. Ces vélos offrent des performances supérieures. Mais qui dit plus de performances dit aussi règles supplémentaires : immatriculation, assurance, et même un casque obligatoire.
Les speed bikes : quand 45 km/h devient accessible
Ces modèles spécifiques de vélos électriques peuvent atteindre des vitesses allant jusqu'à 45 km/h avec l'assistance électrique. En revanche, ils nécessitent une homologation spécifique et sont classés dans la catégorie des cyclomoteurs légers. Autrement dit, conduire un speed bike implique quelques obligations. Passons en revue ce que cela implique si vous décidez de monter en puissance et de passer à un modèle plus rapide.
- L’obligation de porter un casque homologué
- L’immatriculation du vélo
- La souscription d’une assurance
- La détention d’un permis AM (anciennement Brevet de Sécurité Routière)
Les speed bikes sont faits pour ceux qui doivent parcourir de longues distances rapidement et qui veulent un mode de transport alternatif aux voitures ou scooters. Attention cependant, pas question de jouer les champions sur les pistes cyclables ! Ces vélos ultra-puissants sont réservés aux routes, au même titre qu’un scooter.
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Débrider un vélo électrique : bonne ou mauvaise idée ?
Débrider un vélo électrique, c'est-à-dire modifier son moteur pour dépasser la limite légale des 25 km/h, peut sembler tentant. Mais, cette pratique est non seulement illégale, mais surtout très risquée.
En France, rouler avec un vélo débridé sur la voie publique expose le cycliste à des amendes pouvant aller jusqu’à 30 000 € (oui, vous avez bien lu). Et si un accident survient ? Votre assurance ne couvrira pas les dommages.
Mais ce n'est pas tout ! Débrider votre vélo, c’est aussi jouer avec votre sécurité. Les freins, la batterie et même le moteur ne sont tout simplement pas conçus pour supporter des vitesses supérieures à celles prévues. Sans oublier que cela peut entraîner une usure prématurée du moteur et des composants.
Si vous cherchez des performances accrues, il vaut mieux se tourner vers un modèle homologué comme un speed bike, plutôt que de risquer votre sécurité et votre portefeuille !
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